Origine: France, Charente-Maritime. Son introduction remonte au XIIe siécle
Poids: 2,5 à 3 Kg
Diamètre de bagues:
Poule Marans (grande race) Ø = 20 mm
Coq Marans (grande race) Ø = 22 mm
Poule Marans (naine) Ø = 14 mm
Coq Marans (naine) Ø = 16 mm
Caractéristiques: Volaille assez forte, de hauteur moyenne, donnant l’impression de robustesse et de rusticité. Présence impérative chez la Marans des pattes emplumées. Elle constitue l'une des marques essentielles de la race. Ce caractère a été introduit chez la Marans par les croisements effectués par apport de races asiatiques du type Langshan. Chez la Marans, seuls les côtés extérieurs des tarses ainsi que des doigts extérieurs des pattes sont emplumés et cela, toujours dans une proportion raisonnable. En effet, du point de vue de l'ampleur, l'emplumage insuffisant est bien entendu sanctionné, lorsqu'il est un peu trop envahissant il doit l'être tout autant, surtout en présence de manchettes qui peuvent trahir un retour des croisements originels avec la Brahma notamment ou la Langshan. En tout état de cause, ce caractère des tarses et doigts extérieurs emplumés chez la Marans constitue chez elle une sélection assez facile. Lorsque les sujets montrent une nette absence de toute trace d'emplumage sur les tarses, ils doivent être éliminés car ils peuvent engendrer une perte du gène obligatoire (Pti) qui est dominant. L'exposition de tels sujets en tant que Marans type Anglais ne règle surtout pas le problème. La vraie Marans de race qui soit admise n'est autre que la Marans originelle comportant l'intégralité de ses gènes, "tarses emplumés" inclus.
Au niveau des œufs: Poids des œufs 70 A 80 grammes. On considére que la Marans est une pondeuse moyenne (entre 140 et 160 œufs par an.
Le coloris extra-roux provient de l'imprégnation d'un liquide colorant sur la coquille de l'œuf. Ce liquide est fourni par le tissu spongieux de l'oviducte, à 10 cm de la fin de ce dernier, et déposé juste avant la ponte. Aussitôt la ponte, la couche de mucus coloré recouvrant l'œuf sèche rapidement et la coquille garde la couleur. Ce sont donc bien des glandes muqueuses qui sécrètent des substances colorantes et teintent la coquille. Ces substances d'origine albumineuse sont fournies par certaines cellules dont les lois biochimiques ne sont, à ce jour, pas élucidées. Sur l'œuf tout juste pondu, et encore humide, on peut altérer du doigt tout ou partie de cette pellicule colorante. Une expérience, malheureuse, pour une poule dont l'œuf était resté bloqué plusieurs jours dans l'oviducte, avait permis de constater que les couches successives de pigment n'avaient cessé de s'accumuler formant une pellicule de l'ordre d'1mm d'épaisseur et d'une couleur violacée presque noire. Contrairement à l'œuf bleu-vert de la poule Araucana qui est teinté dans la masse, on s'aperçoit, lorsque l'on casse un œuf de Marans, que la couleur interne de la coquille est parfaitement blanche, offrant un contraste inattendu et donnant à la coloration, juste avant la ponte, comme la valeur d'une signature finale propre à la race.